«La plupart des entrepreneurs ont pris des mesures et s’astreignent à les respecter.» Selon Chiara Meichtry-Gonet, secrétaire générale de constructionvalais, les prescriptions du Conseil fédéral ne sont pas contraires à la poursuite des activités sur les chantiers. «Les entreprises doivent faire preuve d’une extrême rigueur dans l’application des mesures (point d’eau, toilettes, distance, etc.)», explique-t-elle. «C’est le cas sur la majorité des chantiers.»
Mise en garde face à une fermeture
Selon la faîtière, si une entreprise décide de cesser son activité sur un chantier sans démontrer qu’elle ne peut pas mettre en œuvre les mesures de l’OFSP, le droit à l’indemnité RHT (réduction de l’horaire de travail) est «plus que remis en cause». Et d’ajouter: «Il est essentiel que des contrôles sérieux aient lieu.» Pour l’heure, sur tout le canton, seul un contrôleur de la Suva peut être mobilisé sur le terrain.
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