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Coronavirus: restrictions d’entrée assouplies pour une vingtaine de pays

Dès le 20 juillet, il sera à nouveau possible d’entrer en Suisse pour les ressortissants d’une vingtaine de pays. La mesure se veut prudente et l’entrée sera interdite à toute personne ayant transité dans un pays à risque.

16 juil. 2020, 20:06
Les voyageurs en provenance d'une vingtaine de pays pourront à nouveau franchir nos frontières, et ce dès le 20 juillet. (illustration)

La Suisse assouplira dès le 20 juillet les restrictions d’entrées pour une vingtaine de pays supplémentaires, dont le Canada et l’Australie. Les voyageurs en provenance de ces Etats pourront de nouveau entrer en Suisse aux mêmes conditions qu’avant la crise du coronavirus. Berne a revu sa liste des pays à risque.

«La Suisse reste prudente et assouplit ses restrictions avec retenue», écrit mercredi soir le Département fédéral de justice et police sur Twitter. La Serbie, le Kosovo et le Monténégro figurent ainsi toujours sur la liste des pays à risque du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM).

 

 

En revanche, les ressortissants de l’Algérie, Andorre, l’Australie, la Bulgarie, le Canada, Chypre, la Corée du Sud, la Croatie, la Géorgie, l’Irlande, le Japon, le Maroc, Monaco, la Nouvelle-Zélande, la Roumanie, le Rwanda, Saint-Marin, la Thaïlande, la Tunisie, l’Uruguay et le Vatican pourront de nouveau entrer en Suisse. Ils peuvent toutefois être soumis à une quarantaine.

Depuis le 6 juillet 2020, indépendamment de ces restrictions d’entrée, toute personne entrant en Suisse en provenance d’un pays ou d’une région avec un taux d’infection élevé doit se mettre en quarantaine pendant dix jours. La liste de ces pays, tenue par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), comporte actuellement une trentaine de pays.

Attention aux transits

Concrètement, un Canadien pourra entrer en Suisse s’il vient directement de son pays. Il ne sera pas alors soumis à une quarantaine. S’il réside ou séjourne dans un pays à risque, ou transite par l’un d’entre eux, il se verra par contre refouler.

Un Suédois pourra entrer en Suisse. Il devra toutefois se soumettre à une quarantaine de dix jours, à moins qu’il ne réside ou séjourne auparavant dans un pays ne figurant pas sur la liste de l’OFSP.

Un citoyen des Etats-Unis ne pourra quant à lui pas se rendre directement en Suisse. Il ne sera autorisé sur sol helvétique que s’il réside ou séjourne auparavant dans un pays ne figurant pas sur la liste du SEM, par exemple au Canada.

Le gouvernement avait déjà annoncé début juillet que la Suisse suivra sinon presque toutes les recommandations du Conseil de l’UE pour lever des restrictions d’entrée en provenance d’une série de pays. Mais seulement à partir du 20 juillet.

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