Les élèves valaisans de l’école obligatoire réintégreront leur classe le 11 mai prochain et le concept sanitaire de cette reprise sera fourni par Berne la semaine prochaine. L’Etat du Valais, de son côté, a présenté vendredi en conférence de presse les modalités de promotion d’une classe.
Evidemment, la suspension de l’enseignement en présentiel durant deux mois a des conséquences sur les critères qui font qu’un élève passe son année ou non. «Les conditions sont un peu plus douces cette année. Nous donnons une chance aux élèves. Cette situation exceptionnelle exige des réponses exceptionnelles», a précisé le conseiller d’Etat Christophe Darbellay.
L’annulation des examens cantonaux avait déjà été annoncée au début du mois d’avril.
A lire aussi: Ecole valaisanne: pas d’examens cantonaux en 2020
Seul le premier semestre compte
Ainsi, les évaluations et les moyennes sont arrêtées au 13 mars. Les examens réalisés après le 11 mai ne comptent pas et les épreuves cantonales de fin d’année sont annulées. Mais, en règle générale, seul le premier semestre fait foi dans le calcul de la moyenne finale. Les autres évaluations ne sont considérées que si elles permettent aux cas limites de passer au niveau supérieur. Dans tous les cas, les parents et le titulaire sont entendus.
Les élèves ayant des notes de 3,8 et 3,9 peuvent passer l’année si deux des trois conditions suivantes sont remplies: les résultats entre le 6 janvier et le 13 mars sont supérieurs à 4, si les parents ou si le titulaire est d’accord.
Le même principe est appliqué pour les passages au niveau I du cycle d’orientation pour lequel une note de 5 serait nécessaire en temps normal.
Concernant les lycées-collèges, la note de 3,85 est fixée comme minimum pour envisager une promotion en tenant compte du deuxième semestre. Le canton veut aussi supprimer les examens finaux écrits et oraux de maturité et de certificat de culture générale. Ces décisions doivent être validées par le Conseil fédéral.
SPVAL satisfaite
Ces mesures ont été prises à la suite d’une concertation avec les partenaires. Pour Olivier Solioz, président de la Société pédagogique valaisanne, «il s’agit d’un compromis satisfaisant, même si je regrette que certaines de nos propositions n’aient pas été retenues».