Roland Schegg, selon l’étude que vous avez menée avec Miriam Scaglione, le risque de faillite pour les acteurs touristiques valaisans (17%) est plus faible que la moyenne nationale (19%). Est-ce à dire que le Valais ne s’en sort pas trop mal?
Attention: pour les principaux acteurs de cette industrie, il n’y a pas d’argent qui rentre actuellement. En moyenne, pour la période allant de mars à mai, chaque hôtel de notre échantillon perd entre 260 000 et 280 000 francs par mois. Mais le tourisme en Valais a été impacté en fin de saison, ce qui est une chance dans le malheur par rapport à des lieux comme Genève et son Salon de l’auto par exemple.
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Toute la crainte maintenant, c’est sur l’été. Parce qu’en termes de nuitées hôtelières, c’est équivalent à l’hiver. Là...