Lundi, les élèves prenant un car postal pour se rendre à l’école ne seront pas obligés de porter un masque de protection. Contrairement à ce qu’a laissé croire un communiqué de CarPostal diffusé mercredi matin et largement relayé.
Une erreur de traduction
«Il s’agit d’une erreur de traduction», nous confirme Katharina Merkle, du service de presse de CarPostal. La phrase «si les distances ne peuvent pas être respectées, les enfants doivent eux aussi porter un masque» est devenue «si les distances ne peuvent pas être respectées, les enfants devraient eux aussi porter un masque» sur les lignes qui ne transportent pas que des écoliers. En clair, «il s’agit d’une recommandation et non d’une obligation».
Le masque recommandé
Lorsque les distances sociales ne peuvent pas être respectées, les autorités recommandent le port du masque hygiénique. La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga l’a rappelé en conférence de presse: cette recommandation s’applique également aux transports scolaires.
Emoi en Valais
Le communiqué de CarPostal évoquant une obligation a été envoyé aux principaux médias du pays. Il a été rapidement repris par une dépêche de l’agence Keystone-ATS et relayé sur de nombreux sites internet.
En Valais, les parents se sont émus de cette nouvelle obligation. Les autorités valaisannes, par l’intermédiaire du chef du Service de la mobilité Vincent Pellissier, ont rapidement pris contact avec CarPostal pour obtenir une clarification.
«Si les règles de distance sociale et du port du masque obligatoire s’appliquaient, nous ne pourrions tout simplement pas ouvrir les écoles», commente Jean-Philippe Lonfat, chef du Service de l’enseignement.
En milieu d’après-midi, CarPostal a officiellement rectifié le tir par l’intermédiaire d’un nouveau communiqué de presse. C’est donc confirmé: le masque n’est pas obligatoire pour les enfants dans les transports scolaires.
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