Le niveau de satisfaction des milieux économiques, face au calendrier de déconfinement présenté, hier, par le Conseil fédéral, dépend de la proximité ou non du retour à une activité normale tel que décidé par le gouvernement. Dans les entreprises en général, et plus particulièrement les grandes, le rythme annoncé hier est globalement bien accueilli. Il en va de même auprès des syndicats. En revanche, les commerces qui voient leur attente se prolonger jusqu’au 11 mai, au mieux, affichent leur déception, voire leur colère.
La déception est particulièrement amère auprès des commerces qui ne sont pas expressément autorisés à rouvrir le 27 avril, tels les magasins de vêtements. «C’est un affront aux petites et moyennes entreprises!», tonne Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’Union suisse des arts et métiers (Usam), qui défend les petites...