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Coronavirus: où en sont les stocks de masques en Valais?

Si les besoins des professionnels de la santé sont pour l’heure assurés, il reste difficile pour les particuliers de se procurer des masques de protection.

22 avr. 2020, 20:00
A ce jour, il y a assez de masques pour le personnel de santé.

Après avoir atteint des seuils critiques, la situation des stocks de masques de protection dans notre canton s’est progressivement détendue. A l’Hôpital du Valais, Pascal Tritz, chef du service biomédical et achats, estime les réserves constituées suffisantes pour tenir deux à trois mois, «compte tenu de la consommation actuelle».

Mais celle-ci pourrait être amenée à changer. Avec la reprise progressive de certaines activités dès lundi, les besoins en masques des professionnels de la santé risquent bien d’augmenter et les stocks pourraient fondre bien vite. «Nous attendons les précisions du canton.»

Toujours rares en pharmacie

Pour les particuliers, par contre, c’est plus compliqué. Peu de pharmacies en disposent. «Tous les jours, les gens nous en demandent», constate Alain Guntern, pharmacien à Brigue et président de l’association Pharmavalais. «Nous avons réussi à organiser l’approvisionnement en masques pour le personnel des pharmacies valaisannes, mais il en manque pour la vente au public.»

Le salut pourrait venir de Berne. La pharmacie de l’armée livrera un million de masques par jour, durant deux semaines, aux principaux détaillants et les stocks de la Confédération seront réapprovisionnés en continu. S’il n’y a pas d’obligation générale de porter un masque, les branches peuvent prévoir une telle obligation dans le cadre de leur concept de protection et la demande pourrait prendre l’ascenseur.

Des blouses rares et à prix d’or

La prudence est donc de mise. D’autant plus qu’une deuxième vague de contamination n’est pas à exclure. Pascal Tritz se veut toutefois rassurant: «Notre anticipation ne peut qu’être meilleure. Nous connaissons aujourd’hui les besoins réels ainsi que le marché et les fournisseurs solides.» Les inquiétudes se cristallisent autour d’autres types de matériel qui commencent à manquer: les gants et les blouses.

Pour ces dernières, le prix a littéralement flambé: de 90 centimes à 5 à 7 francs pièce. Interception de stocks de matériel prêt à partir en livraison, subtilisation de matières premières… Après les masques, l’histoire se répète avec les surblouses.

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