On était un peu à côté de la plaque. C’est fou, parfois, de ressortir des archives en sachant ce qu’il s’est passé après. Juste après. Et de découvrir la naïveté ou l’ignorance du monde d’avant. Celui où on frimait avec son billet pour Céline Dion à Paléo, où on buvait un verre dans un bar bondé, où on travaillait ailleurs que sur un coin de la table à manger.
Il y a un an, l’ignorance totale
Le 28 février 2020, il y a une année jour pour jour (seulement?), le Valais enregistrait son premier cas de coronavirus. «On ne peut pas exclure que d’autres cas ne surviennent dans les jours à venir», pouvait-on lire dans «Le Nouvelliste» du lendemain. C’est le cas de le dire. La réalité dépassera de loin la prophétie. Mais d’un côté, on avait envie d’y croire. Que ce machin qu’on n’arrivait pas encore très bien à...