La Conférence des évêques suisses a dévoilé lundi un plan de protection pour le jour où les messes publiques seront de nouveau autorisées. Les directives visent notamment à éviter tout contact, à la fois entre les fidèles, mais aussi avec des objets potentiellement contaminés. Des recommandations qui demandent à être adaptées aux réalités valaisannes. Le point avec Pierre-Yves Maillard, vicaire général du diocèse de Sion.
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Pierre-Yves Maillard, la Conférence des évêques suisses a dévoilé lundi un plan de protection pour le jour où les messes publiques seront de nouveau autorisées. Comment l’Eglise catholique valaisanne se prépare-t-elle à accueillir ses fidèles, lorsque le Conseil fédéral lèvera l’interdiction de se rassembler?
Chaque diocèse doit pouvoir adapter ces règles à sa situation locale. Nous allons donc devoir adapter ces dispositions, sans en trahir l’esprit. Il nous semble notamment compliqué de mettre en place un système de réservation. Nous sommes en contact avec les autorités sanitaires cantonales pour déterminer comment les appliquer au mieux.
Peut-on imaginer que les premières messes soient circonscrites aux lieux de culte les plus grands, pour respecter les mesures de distanciation sociale?
La liberté est accordée à chaque paroisse. C’est une solution qu’elles pourraient privilégier. Ce sont elles qui devront définir le nombre maximal de personnes autorisées à entrer, en fonction de la taille du lieu de culte. On estime que l’assemblée ne devrait pas dépasser le tiers de la capacité maximale.
Les fidèles de plus de 65 ans pourront-ils revenir à la messe normalement?
Nous n’allons en tout cas pas le leur interdire absolument ni vérifier leur carte d’identité à l’entrée. Il faut faire preuve d’humanité. Rappelons que tout cela devra être défini d’entente avec les autorités sanitaires, selon l’évolution de la situation et le calendrier qui sera fixé par la Confédération.
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