Peut-on comparer le nombre de personnes positives au coronavirus par 100’000 habitants entre la Suisse et l’Italie? Est-ce que 15 nouveaux cas en Valais fin juillet correspondent à 15 nouveaux cas à la fin mars? La réponse est deux fois non. Pourquoi? Parce que les stratégies de dépistage ne sont pas les mêmes entre les deux pays et ont évolué à travers le temps. Mais ça, les chiffres bruts ne le montrent pas.
Un exemple parmi d’autres qui démontre de l’importance de bien comprendre les données et les statistiques. Dans cette optique, la Conférence des sociétés cantonales de médecines (CCM) et des statisticiens de renom ont lancé, courant juillet, un appel national «pour la littératie des données». Soutenus notamment par la Fédération romande des consommateurs, ils souhaitent «sensibiliser la population afin qu’elle porte un regard plus critique et plus éclairé sur les données disponibles», explique la Valaisanne Monique Lehky Hagen,...