Ils n’ont plus de rentrée d’argent, mais continuent à payer les factures, parfois salées. Pour les restaurateurs, l’horloge tourne. Ceux qui ont des réserves financières y puisent de quoi rester à flot. Les autres s’endettent et reportent leurs charges sur les prochaines années. Président de Gastrovalais, André Roduit estime que 80% de ses 1650 membres ont de quoi tenir un à deux mois. «Les établissements qui font beaucoup de volume s’en sortiront mieux. Les petits, ou ceux qui viennent d’ouvrir, sont dans une situation délicate.»
Les bénéfices à la poubelle
A l’heure actuelle, après cinq semaines de semi-confinement, la plupart des travailleurs du secteur sont au chômage partiel et, qu’ils soient indépendants ou salariés de leur entreprise, les patrons touchent aussi des aides de l’Etat. Les salaires ne sont donc plus un problème, mais les autres factures restent dues. Les loyers et les charges patronales constituent les postes les plus...