On s’attendait à un cri de joie au bout du fil. Il n’en est rien. Président de Gastro Valais, André Roduit aurait préféré une réouverture des cafés-restaurants un peu plus tard. «Ce n’est pas qu’on ne veut pas travailler, mais on souhaite repartir dans de bonnes conditions. Ce sont plutôt les Alémaniques qui ont fait pression pour rouvrir rapidement.»
Gastro Valais est en train de sonder ses membres sur leurs attentes, en cette période particulière de crise du coronavirus. «Il ressort une certaine angoisse de rouvrir avec deux mètres de distance entre les tables. Pour la plupart des établissements, cela signifie renoncer à 70% des places assises.» Avec le manque à gagner qui va avec. Surtout si la reprise des activités signifie la fin du chômage technique. «On ne le sait pas encore; la question devra être précisée», indique André Roduit, qui se réjouit tout de même que la date...