«On est très contents de pouvoir ouvrir, mais les contraintes sont importantes… Maintenant, si on ne nous oblige pas à rester fermé, a-t-on droit à une aide financière? Parce que nos charges, elles, restent…» Comme tous, Gertrude et Philippe Schmitter, du café-restaurant de L’Etoile à Monthey, ont été forcés de fermer il y a deux mois. Et comme beaucoup de leurs confrères et consœurs, ils se sentent aujourd’hui «presque obligés» d’ouvrir le 11 mai prochain.
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Parce que pour nombre d’entre eux, la décision prise mercredi dernier par le Conseil fédéral ne laisse nulle place au choix. «Ce sera tourner pour tourner, pour survivre. Et parce que celui qui ne fait rien, il est foutu», estime le chef étoilé sierrois Didier de Courten. Le patron de l’hôtel-restaurant Terminus a...