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Coronavirus: les «premiers cas connus» de transmission de l’animal à l’homme

Mardi, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué que la contamination du Covid par des visons était peut-être les «premiers cas connus» de transmission du virus de l’animal vers l’homme.

26 mai 2020, 19:16
Selon des chercheurs néerlandais, il pourrait y avoir au moins trois cas de contamination du vison à l'être humain.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué mardi que les cas probables de contamination de Néerlandais par des visons pourraient être les «premiers cas connus de transmission» du nouveau coronavirus de l’animal à l’homme.

Après l’annonce d’un premier cas «plausible» la semaine dernière, les autorités néerlandaises ont estimé lundi «très probable» qu’un deuxième employé d’un élevage de visons aux Pays-Bas ait contracté le virus à l’origine de la pandémie de Covid-19 via les petits mammifères.

 

 

L’OMS a indiqué s’être mise en contact avec les chercheurs néerlandais qui enquêtent sur le sujet, soulignant qu’«à ce jour, il pourrait y avoir au moins trois cas». «Il s’agirait des premiers cas connus de transmission de l’animal à l’homme», a indiqué l’organisation dans un courriel à l’AFP.

«Mais nous continuons à recueillir et à examiner d’autres données pour comprendre si les animaux, et les animaux de compagnie, peuvent propager la maladie», a-t-elle ajouté.

Pièce manquante

La pandémie de Covid-19 a fait près de 350’000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine. Les travaux des chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont démontré que la séquence du génome du nouveau coronavirus est à 80% similaire à celle du Sras, à l’origine d’une précédente épidémie en 2002-2003, et 96% à celle d’un coronavirus de chauve-souris.

 

 

La grande majorité des chercheurs s’accordent ainsi à dire que le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 – à l’origine de la pandémie – est sans doute né chez la chauve-souris, mais les scientifiques pensent qu’il est passé par une autre espèce, pas encore connue, avant de se transmettre à l’homme.

C’est cette pièce du puzzle que la communauté scientifique internationale et l’OMS espèrent découvrir afin de mieux comprendre ce qui s’est passé, pour mieux cibler les pratiques à risques et éviter une nouvelle pandémie.

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