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Coronavirus: les masques sont toujours aussi rares dans les pharmacies valaisannes

Si le port du masque plus généralisé faisait partie des mesures du déconfinement, les pharmacies valaisannes pourraient-elles approvisionner la population? Pour l’instant, c’est non. Mais leur président refuse de céder à l’inquiétude.

15 avr. 2020, 14:00
Les pharmacies valaisannes ont récemment reçu du matériel médical de Chine. Celui-ci est destiné au personnel officinal et non à la vente.

C’est une question que beaucoup se posent autour des masques. Après les risques de ruptures de stock pour le personnel de la santé observés en début de crise. Si les premières mesures de déconfinement généralisaient davantage le port du masque, y en aurait-il assez pour la population valaisanne?

Pour Alain Guntern, le président de Pharmavalais (la société valaisanne des pharmacies), la réponse est claire: «A l’heure actuelle, si tout le monde est appelé à porter un masque, il n’y en aura simplement pas pour tous». 

Du matériel arrivé de Chine pour le personnel des pharmacies

Le professionnel rembobine. Il raconte que les pharmacies du canton ont pu être réapprovisionnées en masques la semaine dernière, grâce à un arrivage de Chine. L’opération, relatée notamment par Le Temps, a été menée par la Chambre de commerce Suisse-Chine (CCSC), la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) et tout un réseau de bénévoles.

Reste qu’une partie de ce nouveau – et précieux – matériel médical a été distribuée dans les pharmacies pour le personnel officinal, en première ligne dans le combat contre l’épidémie. «Il n’est pas destiné à la vente à la population», précise Alain Guntern.
 

Jamais la Confédération n’imposera quelque chose d’impossible à appliquer.
Alain Guntern, président de Phamavalais, la société valaisanne des pharmacies


Une confiance envers les autorités 

Les masques sont donc toujours une denrée rare, pour les enseignes elles-mêmes. Des offres sont proposées, mais à des prix exorbitants. Dès lors, la population doit-elle s’inquiéter? «La panique est très mauvaise conseillère. Jamais la Confédération n’imposera quelque chose d’impossible à appliquer», rassure le pharmacien. Qui estime, d’ailleurs, que le masque n’est pas la panacée en matière de lutte contre le covid-19.

Du côté des grandes surfaces, la Migros reste discrète sur une éventuelle vente de masques. «Pour l’instant, nous en avons pour nos collaborateurs, mais pas pour la vente», déclare Tristan Cerf, porte-parole du distributeur. Une cellule de crise planche, depuis fin janvier, sur les scénarios futurs, mais la communication se fait uniquement sur les mesures actuelles.
 

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