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Coronavirus: les journalistes sportifs bientôt sur la touche?

Le monde du sport tourne au ralenti depuis l’arrivée du coronavirus et l’interdiction des manifestations de 1000 personnes ou plus. Comment les rédactions du Valais romand gèrent-elles cette situation inédite?

12 mars 2020, 12:00
Justin Grept (à droite), Julien Trachsel, Christophe Spahr et Florent May doivent composer avec une actualité sportive qui fonctionne au ralenti.

Les plus hautes strates du sport valaisan sont, pour la plupart, paralysées. Les terrains et les patinoires sont désertés. Les baskets ne crissent plus au contact du parquet des salles de gymnastique. Les patrouilles ne partent pas à l’assaut des cimes. Jours après jours, les annulations pleuvent. Mais si l’actualité sportive s’essouffle, les journalistes qui s’y consacrent restent affairés. Pour l’instant. Rien que ce jeudi matin, dans le sillage de la Ligue nationale de hockey, la Regio League a également cessé toutes ses activités.

Le but n’est pas de faire uniquement des sujets sur le coronavirus. Notre rôle est d’informer, mais pas de surinformer. Il ne faut pas instaurer un climat anxiogène.
Florent May, responsable des sports pour Canal 9

Un sujet quotidien

Dans chaque média, l’épidémie s’invite dans le traitement de l’information. «Tous les jours, nous avons des sujets en lien avec le coronavirus», relève Christophe Spahr, responsable...

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