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Coronavirus: les Italiens, peu aidés financièrement, sombrent dans la précarité

La modestie des compensations financières et leur caractère aléatoire impactent les ménages et entreprises italiens qui rongent leurs économies.

29 déc. 2020, 00:01 / Màj. le 29 déc. 2020 à 07:19
Au fil de l’épidémie, les revenus disponibles des Italiens, qui vivent désormais au jour le jour, ont fondu comme neige au soleil.

Pour éviter une troisième vague de coronavirus après les fêtes de fin d’année, le gouvernement italien a décidé de resserrer les boulons. La population ne sera pas à nouveau confinée. Mais les déplacements entre les régions sont limités jusqu’au 6 janvier. Autre décision importante: tous les commerces sont fermés, sauf les pharmacies, les supermarchés, les bureaux de tabac et les kiosques à journaux.

Une très mauvaise nouvelle, notamment pour le secteur de la restauration, frappé de plein fouet par les restrictions introduites depuis la levée du premier confinement, au printemps dernier. «Il va falloir annuler les commandes et toute la filière sera pénalisée, nous sommes tous maintenant au bord du précipice!» s’agace le restaurateur Alessandro Camponeschi. Pour cet exploitant qui a pignon sur rue dans le centre de Rome, l’avenir a la couleur d’un soir d’orage. Mais il veut se battre et mourir s’il le faudra, droit dans ses...

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