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Coronavirus: les funérailles en Valais ouvertes à une plus large assemblée dès le 27 avril

Dès lundi, le cercle des personnes participant à des funérailles en Valais va pouvoir s'élargir. Le nombre maximum n'est toutefois pas précisé.

23 avr. 2020, 16:08
En Valais actuellement, quinze personnes au maximum prennent part à une cérémonie.

Célébrées dans la plus stricte intimité, les funérailles s'ouvriront à une plus large assemblée dès le 27 avril. Aucun nombre maximum de participants n'est toutefois articulé. En Valais, l'évêché fait confiance à la sagesse des familles affectées et à leur respect des mesures en vigueur.

Le Covid-19 a bouleversé le déroulement des funérailles. Depuis la mi-mars, elles sont célébrées partout en Suisse dans la stricte intimité. Une situation "extrêmement douloureuse pour les familles et bouleversante pour les hommes d’église", indiquait début avril à Keystone-ATS l'évêque de Sion Jean-Marie Lovey.

En Valais actuellement, quinze personnes au maximum prennent part à une cérémonie. Un chiffre arrêté en accord avec les autorités sanitaires cantonales et comparable à ce qui est pratiqué dans d'autres cantons, précise Pierre-Yves Maillard, vicaire général du diocèse de Sion et porte-parole de l'évêché.

Mais dès lundi, le cercle des participants pourra s'élargir. "Cela nous réjouit car les mesures actuelles sont particulièrement pénibles pour les familles. Elles pourront passer d'une stricte intimité à un cercle familial ", poursuit Pierre-Yves Maillard.

Parents et amis

La famille décidera qui elle inclut, parenté et/ou amis, dans ce cercle familial. Pour l'heure, aucun nombre de participants n'est fixé. Cela n'inquiète pas l'évêché qui voit cela comme "une invitation à la responsabilisation des familles en qui il a toute confiance".

Pour Pierre-Yves Maillard, le nombre de participants ne devrait pas augmenter énormément car les familles sauront tenir compte des règles sanitaires, et notamment de la distanciation sociale possible dans le lieu de culte choisi. "Cela va se régulariser naturellement".

La cérémonie des funérailles elle-même restera simple et dépouillée de tout ce qui pourrait mettre en danger prêtres et fidèles. Les bénitiers resteront vides et le passage de main en main du goupillon pour asperger le cercueil d'eau bénite interdit.

Le manque imposé

Les funérailles célébrées dans l'intimité sont de plus en plus nombreuses depuis quelques années. Une tendance que le Covid-19 a abruptement imposée à tous sans exception.

Une tendance qui pourrait bien évoluer à l'avenir. Selon Pierre-Yves Maillard, le manque imposé montre combien les vrais contacts, le partage en communauté et le "faire le deuil ensemble" sont importants.
 

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