Le soleil brille sur la terrasse du Café de la Paix. Alors que midi approche, les tables paraissent pourtant bien vides. «Je dois être à mon quinzième client depuis ce matin. En temps normal, il y en aurait déjà eu quatre à cinq fois plus», confie Valérie, l’une des serveuses de cet établissement de Monthey. «C’est une catastrophe», s’exclame le patron Patrick Gluck. «Je ne sais pas pourquoi j’ai ouvert ce lundi. Je n’arrive même pas à payer le personnel.»
Depuis les dernières mesures prises le 21 octobre dernier par le Conseil d’Etat valaisan pour faire face à la hausse des cas de coronavirus, le gérant de ce café estime avoir perdu près de 70% de son chiffre d’affaires. La limitation à quatre personnes par table et la fermeture à 22...