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Coronavirus: le "tourisme de beuveries" irrite les habitants de Madrid

A Madrid, où les bars et restaurants sont ouverts jusqu’à 23h, la polémique sur «le tourisme de beuveries» fait rage.

01 avr. 2021, 00:01
/ Màj. le 01 avr. 2021 à 06:52
Policeman patrols in downtown Madrid, Spain, Friday, March 26, 2021. With its policy of open bars and restaurants — indoors and outdoors — and by keeping museums and theaters running even when outbreaks have strained hospitals, Madrid has built a reputation as an oasis of fun in Europe’s desert of restrictions. Other Spanish regions have a stricter approach to entertainment. Even sunny coastal resorts offer a limited range of options for the few visitors that started to arrive, coinciding with Easter week, amid a set of contradictory European travel rules. (AP Photo/Bernat Armangue)

Des étrangers saouls déambulant dans les rues, des fêtes clandestines violemment interrompues par la police: ces images irritent les Madrilènes, tenus de rester dans leur région pendant la Semaine Sainte, alors que les frontières espagnoles sont ouvertes aux touristes.

Que ce soit en première page des journaux ou sur les chaînes de télévision, où elles passaient en boucle lundi, ces images alimentent un débat de plus en plus animé sur ce que beaucoup d’Espagnols considèrent comme les incohérences des mesures sanitaires prises par les autorités pour freiner le Covid-19.

Quelque 353 «fêtes ou réunions illégales» organisées dans des domiciles privés ont fait l’objet d’une intervention policière le week-end dernier à Madrid. Sur ce total, on ignore combien concernaient des touristes étrangers allés faire la fête à Madrid parce qu’ils ne peuvent plus la faire en Allemagne, en France ou ailleurs.

A l’instar des fêtes, les attroupements de touristes hilares...

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