Le Tennis Club Chamoson se rapproche d’un nouveau départ. Ce pas en avant relève plus des informations positives recueillies par ses dirigeants depuis le début de la crise sanitaire que d’une levée potentielle de toutes les prescriptions limitant les pratiques sportives. Privé d’une surface de jeu depuis le mois d’août 2019 à la suite des dégâts causés par le débordement de la Losentse voisine, le club dispute un match contre la montre afin de le reconstruire.
«Les discussions s’orientent dans la bonne direction», se réjouit Christophe Callewaert, le président du TC, en référence à la publication de la nouvelle carte des dangers. «Nous pourrons rester sur le site actuel selon les échanges que j’ai eus avec le président de la commune. J’attends les confirmations écrites, mais c’est un pas positif pour nous dans cette période de crise. Nous reprenons un peu vie après nous être bien battus.»
La disponibilité d’un seul court mettait en péril les activités de la société, notamment les interclubs. «Le timing devenait très serré pour la remise en état du terrain avant le coup d’envoi de la compétition. Des solutions se dégageaient à Ardon, Conthey et même Martigny pour la disputer.» Le report du championnat au mois de septembre accroît la marge de manœuvre. «Ce délai nous permettra de réaliser les travaux nécessaires, notamment un mur de protection. Je reste dans l’attente des précisions définitives avant de lancer les démarches pour les devis et pour le financement. Pour ce dernier, des solutions se dégageaient avant le début de la crise.» La commande d’un nouveau revêtement avait déjà été effectuée afin de rénover la surface de jeu saccagée.
Des cours sur l’ensemble de l’été à l’étude
Cette évolution favorable ouvre de nouvelles perspectives pour le tennis chamosard. «Un seul court ouvert nous contraignait à un exercice d’équilibre délicat pour les juniors. Il fallait en trouver, mais pas trop. Hervé Cortat, notre responsable, a défini son programme en téléphonant personnellement aux personnes concernées. Les cours se terminent en principe à mi-juin. Nous étudiions l’option de les étendre sur l’ensemble de l’été puisque les voyages à l’étranger seront assez compliqués.»
Christophe Callewaert attend un deuxième feu vert. Celui qui relancera définitivement les pratiques sportives. «Nous avons indiqué sur notre site que le court était fermé. Les membres se sont bien tenus aux directives. J’ai entendu que certains avaient été amendés pour avoir joué malgré les prescriptions en vigueur. Chacun possède une clé. Nous ne pouvons pas organiser de contrôle continu.»
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