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Coronavirus: le SUPspirit de Sion est presque à quai

«Le Nouvelliste» vous propose de découvrir la vie des clubs sportifs valaisans frappés par l’épidémie. Place aujourd’hui au club de paddle de Sion qui a fortement diminué son activité.

01 avr. 2020, 19:00
Le club de Sion organisera une épreuve en septembre. Son président Nick Crettenand espère que la situation soit rétablie d'ici là.

Le SUPspirit Paddel Club Sion et ses membres se réjouissaient des beaux jours pour retrouver la gouille des Iles. Un plan qui est tombé à l’eau. «Nous avons suspendu tous les entraînements, cours, activités et autres sorties en groupe», confirme son président Nick Crettenand. Il faut savoir que même durant l’hiver, les spécialistes de paddle s’entraînent. «On se retrouve en groupe aux Iles deux jours par semaine. Ces rassemblements ont été supprimés.»

Contrairement aux sports d’intérieur et d’équipes, les spécialistes de paddle peuvent malgré tout poursuivre leur activité. «Selon l’ordonnance 2 du Conseil fédéral, les activités nautiques ne sont pas interdites. De notre côté, quelques compétiteurs seulement continuent l’entraînement. Et on leur a bien précisé qu’il ne fallait se rendre sur la gouille que pour un entraînement personnel ou à deux au maximum», explique le Sédunois.

«Ces personnes sont responsables. Elles respectent toutes les mesures édictées, dont le respect de la distance, au sol et sur l’eau. En aucun cas elles ne vont faire des barbecues en famille ou entre amis après leur entraînement. On a aussi demandé à nos membres de ne faire que de simples entraînements d’endurance. Je crois qu’on peut déjà s’estimer heureux en Suisse de pouvoir encore pratiquer des activités physiques en extérieur. Cela fait du bien au moral des gens. On vit une véritable thérapie sociale qui touche les habitués du sport, mais aussi ceux qui ne bougeaient pas et qui découvrent les joies d’une courte balade.»

Financièrement, le club navigue avec un budget de 10 000 francs environ. Nick Crettenand espère que la cinquantaine de membres jouera le jeu en payant sa cotisation de 50 francs. «Cela nous permet de couvrir les frais fixes de 2500 francs qui comprennent nos assurances RC et événements ainsi que la location annuelle d’un box à Aproz pour stocker notre matériel.» Le traditionnel Paddle Day organisé au mois de juin n’est lui pas menacé. Et pour cause. «Après cinq éditions, on a décidé de changer de période et de le déplacer au mois de septembre. Pour l’instant, il est donc toujours maintenu.» 

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