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Coronavirus: le port du masque à l’école est un scénario à l'étude pour la rentrée

A deux semaines de la rentrée scolaire et en attendant de fixer les règles qui la régiront, le gouvernement cantonal ne peut exclure la possibilité d’imposer le port du masque aux élèves valaisans.

31 juil. 2020, 12:10
Le 11 mai dernier, c'était jour de rentrée des classes à l'école primaire de Martigny. On ignore encore quelles règles anti-coronavirus seront mises en place pour celle du 17 août.

«Le canton fixera le cadre de la rentrée scolaire du 17 août la semaine prochaine.» Chef du Département de l’Economie et formation, Christophe Darbellay précise que ces conditions pourraient encore évoluer selon les décisions que le Conseil fédéral rendra publiques le 12 août. «Nous sommes en discussion avec les autres cantons romands ainsi que Berne et le Tessin pour essayer d’adopter une vision à peu près commune», renchérit le président du gouvernement.

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Tous les scénarios ont été testés cette année: de l’enseignement normal en classe – c’était avant le 13 mars – en passant par l’enseignement à distance – pendant près de trois mois – jusqu’à l’enseignement en demi-cours jusqu’aux vacances d’été.

Même celui du port du masque obligatoire dans les écoles? «On ne peut pas l’exclure. Suivant l’évolution de la situation sanitaire, ce scénario avec les masques dans l’école permettrait la mise en place de leçons avec des classes entières. Mais notre objectif est de pouvoir commencer l’année scolaire 2020-2021 aussi normalement que possible».

Plus de soucis avec le post-obligatoire

Cette reprise pourrait être relativement normale pour les plus jeunes, au niveau de l’école obligatoire. «Elle se fera bien sûr en conformité avec les recommandations d’hygiène».

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Pour le post-obligatoire, la situation sera forcément plus compliquée. «Les recommandations actuelles du gouvernement fédéral prévoient le respect de la distanciation sociale, soit 1,5 mètre», rappelle Christophe Darbellay qui peine à comprendre cette différence de traitement tout en précisant que le canton du Valais va bien sûr suivre attentivement l’évolution de la situation épidémiologique.

Situation qui évolue très rapidement. «La vérité d’un jour n’est pas toujours celle du lendemain, c’est pourquoi nous avons décidé d’arrêter la décision finale au dernier moment.»

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