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Coronavirus: le Parlement valaisan veut un traitement de faveur pour la religion

Vendredi, la majorité PDC-UDC du Grand Conseil s’est montrée à l’écoute des préoccupations de l’Eglise. Elle prie le Conseil d’Etat de lever la limite de dix personnes pour les messes, ainsi que de couvrir le déficit que le coronavirus fait subir au diocèse de Sion. Le gouvernement doit analyser la situation, mais n’est pas lié par ces décisions.

13 nov. 2020, 17:52
La dernière Toussaint a donné lieu à des messes à domicile ou à distance. Avec pour corollaire des quêtes bien moins importantes.

C’est l’une des règles anti-coronavirus les plus contestées. La limitation des messes à dix personnes suscite la controverse depuis que le Conseil d’Etat valaisan l’a décrétée fin octobre. En attendant un verdict judiciaire, le Parlement valaisan a voulu soutenir les fidèles. Vendredi, la majorité PDC-UDC a «invité le gouvernement à s’inspirer des mesures mises en place lors de la première vague, à savoir limiter le nombre de personnes en fonction de la taille de l’église», selon les termes du postulat UDC. Car «la cathédrale de Sion ne doit pas être traitée comme la chapelle de Fernet», selon les auteurs du texte PDC.

A lire aussi : Interdiction de culte: des Valaisans recourent au Tribunal fédéral (12 novembre 2020)

Levée de la limitation possible mais pas certaine

Concrètement, l’acceptation de ces deux objets ne signifie pas que les églises pourront, dès samedi, accueillir le nombre maximal d’individus que la Confédération permet...

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