La date du 11 mai était avancée pour la mise en œuvre de ce programme, destiné à alerter, anonymement, des usagers qu’une personne croisée est malade. La Confédération travaille notamment avec les Hautes Ecoles polytechniques fédérales pour développer le système DP3T («decentralized privacy-preserving proximity tracing») basé sur la technologie Bluetooth. Mais le calendrier doit être revu.
«Je suis bien obligé de prévoir le pire», déclarait le conseiller fédéral Alain Berset lundi soir au Conseil des Etats, face au oui qui se dessinait à une base légale pour l’application d’alerte. Le Conseil national ayant également, le lendemain, décidé qu’une loi était nécessaire, le gouvernement devra présenter très vite un projet. En attendant, une phase de test, autorisée par la loi sur la protection des données, sera lancée prochainement.
Quand, pour qui et combien de temps? L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) ne pouvait répondre précisément à ces questions hier. «Le...