«Resteàlafanfare». Le hashtag fleurit sur nombre de profils Facebook. Il est l’œuvre de l’Association suisse des musiques (ASM) qui s’inquiète d’une possible désaffection dans les rangs des sociétés du pays depuis le déferlement de la deuxième vague de coronavirus. Pour la présidente Luana Menoud-Baldi, il s’agit de faire prendre conscience que «musiciennes et musiciens incarnent une vraie force motrice de notre société».
En Valais, l’Association cantonale des musiques valaisannes (ACMV) partage ces préoccupations. Au bout du fil pourtant, son président Christian Bohnet joue avant tout la carte de la prudence. «Notre canton a édicté des règles plus strictes. Personnellement, je serais pour un arrêt temporaire des activités jusqu’au 30 novembre afin de freiner la propagation du virus.
Des festivals en automne?
Craint-il une baisse des effectifs? «On verra plus clair dans deux mois quand nos membres auront communiqué le nombre exact de leurs inscrits.» Les pertes pourraient bien être...