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Coronavirus: le club de tchoukball de Sion a replié ses cadres

«Le Nouvelliste» vous propose de découvrir la vie des clubs sportifs valaisans frappés par l’épidémie. Comment s’organisent-ils? Quels sont leurs espoirs? Le tchoukball de Sion a été contraint de replier ses cadres de trampoline.

30 mars 2020, 19:00
Le tchoukball a suspendu toutes ses activités depuis le début de la crise du coronavirus. 


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La fermeture des salles de gymnastique a plaqué les amateurs de Tchoukball au sol. Les membres du club de Sion prennent leur mal en patience. «Le vingtième tournoi de Sion était programmé ce week-end. Il n’aura pas lieu», regrette Linda Gauye, la présidente de la société sédunoise. «Nous participions chaque année au tournoi de Rimini qui se joue sur sable. Le voyage est annulé. Les championnats d’Europe le sont aussi. La suite de la saison ne sera pas simple si cette coupure se prolonge.»

Une assemblée générale par Skype

Si des sports extérieurs envisagent de décaler les compétitions durant les mois de juillet et d’août, le tchoukball pourra difficilement adopter cette solution. «Les vacances scolaires empêchent pratiquement ce choix. Sans parler de l’accès aux salles qui est compliqué durant cette période.» La fédération nationale tiendra son assemblée générale dans les prochaines semaines. «Elle se fera par skype.»

 

Le risque d’enregistrer quelques défections existe toujours, mais la jeunesse de notre contingent devrait nous en préserver.»
Linda Gauye, présidente du club de Tchoukball de Sion

Une trentaine de membres se retrouve privés de compétition et d’entraînement. «Le risque d’enregistrer quelques défections existe toujours. La jeunesse de nos joueurs nous en préservera certainement avec une majorité d’éléments qui ont moins de 18 ans.»

Aucun écran, ni simulateur ne permettent de reproduire une rencontre. «Si l’arrêt dure plusieurs semaines, le retour à la normale prendra un peu de temps sur le plan technique avec le ballon. La différence se voit lorsque nous reprenons les entraînements après la pause estivale, surtout en position de défense. Lancer un ballon contre un mur, c’est possible. Même si cela ne correspond pas aux conditions de match. Et en appartement, c’est plus délicat.»

Il veut s’entraîner sur la pelouse

Membre du cadre national des moins de 18 ans, comme quatre de ses coéquipières et coéquipiers, Ludovic Hanser poursuivra les entraînements en solo. «Il m’a demandé s’il pouvait disposer d’un cadre afin de s’exercer. Le rayon de la zone dans laquelle on ne peut pas pénétrer est de trois mètres. Avec une pelouse, on travaille assez facilement les tirs. C’est d’autant plus facile que les envois les plus difficiles à maîtriser pour l’adversaire sont ceux dont le rebond sur le cadre est faible. Cette demande pourrait donner des idées à d’autres. Nous avons quatre ou cinq cadres à disposition. Ils sont pliables et facilement transportables en voiture.»

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