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Coronavirus: le Cercle des nageurs de Monthey sans peur

«Le Nouvelliste» vous propose de découvrir la vie des clubs de sports valaisans en période de crise sanitaire. Le Cercle des nageurs de Monthey est le premier à se jeter à l’eau. Sans appréhension.

23 mars 2020, 18:57
La piscine extérieure de Monthey, comme toutes les infrastructures publiques sportives en Valais, est inaccessible. 

Le Nouvelliste

«Le Nouvelliste» vous propose de découvrir la vie des clubs sportifs valaisans frappés par l’épidémie du coronavirus. Comment s’organisent-ils? Quels sont leurs espoirs? Un épisode quotidien plongera dans leur réalité actuelle. Le Cercle des nageurs de Monthey donne le coup d’envoi de la série. 

Le Cercle des nageurs de Monthey se met au sec. Il a décrété le 16 mars l’interruption de toutes les activités de ses diverses sections, l’école de natation, le water-polo ou la natation artistique. La fermeture des bassins disponibles les condamne à l’inactivité. «Nous n’imaginions pas passer entre les gouttes, même si le chlore est un puissant désinfectant», commente Sébastien Richard, président du Cenamo.

Pas de sorties au lac ou dans les gouilles

La crise sanitaire n’affecte ni son sens de l’humour ni son moral pour l’instant. «Pour le deuxième facteur, recontactez-moi en août. La situation pourrait être moins drôle en fonction des compétitions qui auront pu se dérouler ou non.» Quel que soit le délai de reprise, le dirigeant chablaisien a une certitude accrochée au maillot. «Le club se relèvera de cette crise sanitaire. Nous ne sommes pas des professionnels, nous n’avons pas de salarié.» L’école de natation recense près de la moitié des 300 membres du club.

 

Ce coup d’arrêt ne mettra pas fin aux activités du Cenamo, c’est certain.
Sébastien Richard, président du Cercle des nageurs de Monthey

 

La pratique de la natation à l’air libre demeure permise. «Oui, mais les jeunes sont plutôt frileux et les anciens n’ont plus l’envie de sauter dans un lac ou dans une gouille. Plus sérieusement, nous n’engageons pas les enfants en extérieur au mois de mai, même à la piscine. Il fait encore très frais même si nous avons la chance à Monthey d’avoir une eau à 25 degrés.»

Privés d’infrastructures, les nageurs n’ont pas de ressources pour exercer leur activité favorite. «Vous pouvez faire travailler les muscles que mobilise la natation. Nous échangeons les exercices sur le groupe WhatsApp de l’équipe de water-polo. Mais la technique ou la respiration durant l’effort ne peuvent pas s’entraîner. A la limite, on peut faire des tirs avec une boule de tennis dans sa baignoire. Ce sera plus ardu pour la natation artistique.»

Monthey doit accueillir les championnats cantonaux le 6 juin. «Le souci est plus orienté sur les travaux de rénovation des bassins extérieurs et de Reposieux. Des fermetures simultanées nous poseraient problème. L’épidémie a déjà entraîné l’annulation de la première séance avec les responsables.» La crise sanitaire pourrait tout retarder. «Mais nager en extérieur n’est possible que jusqu’à fin septembre. Au-delà, les températures ne le permettent plus.»
 

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