Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Coronavirus: le cafouillage belge qui aurait pu coûter cher au tourisme valaisan

Confondant Genève et région lémanique, le groupe d’experts qui conseille le gouvernement a mis le Valais en zone rouge pendant trois jours avant de revenir en arrière. Une histoire belge qui ne fait pas rire les touristes du Plat Pays et qui a des conséquences sur les nuitées en Valais. Explications.

05 août 2020, 18:00
Gérant de l'hôtel Cristal à Grimentz, Olivier Mösching a perdu 50 nuitées et craint d'en perdre 80 de plus.

Ce samedi, la Belgique a placé le Valais, Vaud et Genève sur liste rouge, imposant une quarantaine à toutes les personnes en revenant. «Incompréhensible et choquant», s’est offusqué Christophe Darbellay, conseiller d’Etat chargé de l’économie. Si Genève est plus touché par le Covid-19, les trois cas par jour, en moyenne, en Valais, ne semblaient pas mériter un tel classement. Sous pression de la Suisse et de sa propre opinion publique, la Belgique a remis Vaud et notre canton en zone verte, ce mercredi.

A lire aussi: Arc lémanique classé en zone rouge par la Belgique: le Valais et Vaud interpellent Berne

Les acteurs touristiques respirent, car les pertes sont limitées. Mais, en temps de pandémie, la confiance est essentielle, et ce cafouillage a jeté un doute qui pourrait s’étendre au-delà de l’été.

Dégâts limités

Le val d’Anniviers, notamment, aurait pu beaucoup en souffrir. «Les Belges représentent notre deuxième plus gros...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias