C’est un des temps forts du calendrier liturgique. Une tradition particulièrement vivante en Valais. Le 1er novembre, les familles se réunissent pour honorer leurs défunts. Cette année, Covid oblige, la Toussaint doit se réinventer, s’adapter aux mesures sanitaires. Celles-ci sont claires, aucun rassemblement de plus de dix personnes n’est autorisé. Si, vendredi, ce chiffre a été augmenté à trente personnes pour les funérailles, la règle des dix personnes vaut aussi pour les messes ou les prières en plein air.
Pas fataliste pour un sou, l’évêque de Sion Jean-Marie Lovey invite, dans un message envoyé à tous les prêtres, à emprunter «le chemin étroit de la proximité et du contact personnel ou en petits groupes».
Faire petit mais faire quand même
Parmi les paroissiens, deux camps s’opposent. D’un côté, une pétition contestant la restriction de dix personnes aux célébrations religieuses circule sur...