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Coronavirus: la reprise sera plus difficile en Valais qu’ailleurs en Suisse

Le Valais sera l’un des cantons les plus touchés par la crise du coronavirus, selon une étude d’UBS. Le Valais fait partie du groupe de cantons qui devraient enregistrer des pertes économiques comprises entre 7,5% et 10%.

29 juil. 2020, 12:00
Le tourisme est particulièrement impacté par la crise provoquée par le coronavirus.

Le Valais est l’un des cantons qui sera le plus fortement impacté au niveau économique par le coronavirus. Seuls les Grisons devraient plus souffrir, selon une étude menée par UBS. Les deux régions alpines devraient enregistrer des pertes économiques comprises entre 7,5% et 10% par rapport à l’année passée.

Plusieurs caractéristiques défavorables

Cette mauvaise nouvelle s’explique pour le Valais par deux facteurs principaux: la forte présence de certains secteurs économiques et un pourcentage élevé de toutes petites entreprises.

Comme nous le disait le directeur d’UBS Valais, Iwan Willisch en mai «47% des postes de travail du Valais se trouvent dans les secteurs les plus touchés par la crise». C’est le cas, notamment, du tourisme, secteur particulièrement impacté par la limitation des déplacements que nous connaissons aujourd’hui. A titre d’exemple, entre juin 2019 et juin 2020, la perte de valeur ajoutée a été de près de 25% dans le tourisme, contre 5% dans l’industrie.

A lire aussi: «En Valais, 47% des postes de travail se trouvent dans les secteurs les plus touchés par la crise»

Autre élément déterminant: la structure des entreprises. Selon le sondage mené par UBS, les petites entreprises sont beaucoup plus touchées par la crise que les grandes. Parmi les sociétés employant moins de dix personnes, une sur cinq a interrompu ses activités durant la pandémie, contre 3% de celles occupant plus de 250 personnes. Or, en Valais, 38% des emplois se trouvent dans des microentreprises et un peu moins de 30% dans des petites entreprises. «Les plus petites structures sont celles qui disposent de moins de réserves», explique le directeur de la Chambre de commerce Vincent Riesen, d’où leur plus grande fragilité.

Pour l’instant, cette situation défavorable ne se traduit pas au niveau des chiffres du chômage, notamment grâce aux réductions d’horaire de travail.

Pour sortir de la crise

Que faut-il faire pour permettre au Valais de remonter la pente au plus vite? «Offrir des bons d’achat dans des commerces valaisans aux touristes est la meilleure chose que l’on puisse faire à court terme», estime Vincent Riesen.

A lire aussi : Le Valais offre des bons de 100 francs aux touristes

Au niveau de la construction, un secteur aussi touché par la crise, les collectivités publiques peuvent aider la reprise en réalisant rapidement un maximum de projets. Par contre, estime le directeur de la Chambre de commerce, il est plus difficile d’agir en faveur d’autres secteurs d’activité, comme la métallurgie par exemple, qui dépendent entièrement de la situation prévalant sur le marché mondial.


 

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