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Coronavirus: la pandémie ralentit le recrutement des jeunes en Suisse

Chaque année, à pareille époque, environ 25 000 places d’apprentissage, un petit tiers de l’ensemble, sont encore à repourvoir dans toute la Suisse. La pandémie ne change rien à ce chiffre. Les engagements professionnels se compliquent tant pour les jeunes que les entreprises.

14 avr. 2020, 00:01
/ Màj. le 14 avr. 2020 à 07:14
La crainte que des PME renoncent à leur rôle formateur est grande. Un groupe de travail fédéral doit annoncer des mesures prochainement (ILLUSTRATION)

Les jeunes en quête de formation professionnelle et les entreprises à la recherche de relève ont bien plus de peine à trouver chaussure à leur pied. La crainte que des PME renoncent à leur rôle formateur est grande. Un groupe de travail fédéral doit annoncer des mesures prochainement.

Début mars, Alex (prénom d’emprunt) était optimiste: son rêve de commencer un apprentissage de commerce semblait se concrétiser, avec un entretien prometteur dans une petite société de son quartier, à Zurich. Mais dès les mesures de semi-confinement décidées, l’entreprise lui a écrit qu’elle annulait tout (lire les témoignages ci-dessous). Depuis, Alex ne cesse de téléphoner et d’écrire pour décrocher au moins un entretien. Sans succès jusqu’ici.

Désengagement invisible

Les difficultés économiques et financières des entreprises les poussent-elles à sacrifier l’engagement d’apprentis? Il faudra attendre juin pour établir une comparaison pertinente avec 2019. Un «désengagement» pourrait, toutefois, survenir de façon relativement invisible: les...

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