«Si ma demande est acceptée, je percevrai 600 francs d’aide d’urgence par mois.» Marie*, étudiante de 32 ans en sciences de l’éducation à l’Université de Genève (Unige), fait face à des difficultés financières en raison du coronavirus. Serveuse à temps partiel à côté de ses études, elle s’est retrouvée au chômage technique. «Ma situation était déjà difficile avant la pandémie, et elle s’est dégradée depuis», explique l’étudiante.
A l’instar de nombreux jeunes en formation, qui bouclaient leur budget à l’aide de petits emplois qu’ils ont perdus pour cause de pandémie, Marie s’est tournée vers le Pôle santé social de l’Unige.
«Nous traitons près de 300 dossiers depuis l’instauration de l’aide d’urgence. Celle-ci a été particulièrement bien accueillie par nos étudiants, puisque les demandes ont été immédiatement nombreuses», rapporte Jasmine Champenois, directrice de...