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Coronavirus: la chanson «La tendresse» résonne chaque soir à Mase

Chaque soir, à 21 heures, plusieurs habitants se promènent dans le village pour faire entendre ce titre. De douces paroles pour montrer sa solidarité et son amour pour son prochain.

27 mars 2020, 16:50
/ Màj. le 27 mars 2020 à 18:06
Fabienne se promène chaque soir près de chez elle pour faire entendre une version de cette célèbre chanson.

La tendresse, selon le dictionnaire, est un sentiment tendre d’amitié, d’affection, d’amour qui se manifeste par des paroles, des gestes doux et des attentions délicates. Cette définition correspond parfaitement à l’initiative développée à Mase depuis dimanche.

Chaque soir, à 21 heures, quatre habitants se mettent chacun en route depuis chez eux pour diffuser dans les rues et les mayens la chanson «La tendresse».

C’est Florence qui a lancé cette idée sur le groupe WhatsApp local, appelé Main solidaire, en fonction depuis plusieurs années. Elle souhaitait qu’en cette période difficile de pandémie, chacun se sente proche les uns des autres. «C’est une chanson qui peut rythmer plusieurs moments de la vie, elle est intergénérationnelle et son air est bien connu.»

La preuve, de nombreux chanteurs l’ont interprétée au fil des ans. Même les Kids United l’ont reprise. Les écoliers de la région l’ont aussi chantée lors d’une fête.

Un titre qui réunit

Fabienne, qui se promène aussi nuitamment avec son portable et un petit haut-parleur, a tout de suite été intéressée par la démarche. Elle explique que ces instants à l’heure de la solidarité sont déjà attendus par des résidents. «Ils permettent de garder le lien dans la situation actuelle et on nous appelle les sentinelles de la tendresse.» Pendant un quart d’heure, accompagnée de son chien, elle offre ces belles paroles, ces mots qui font du bien au cœur et à l’âme.

Versions espérées

«Le travail est nécessaire mais s’il faut rester des semaines sans rien faire eh bien… on s’y fait. Mais vivre sans tendresse, le temps vous paraît long, long, long, long, long.» Ce titre aurait pu être écrit aujourd’hui. 


Bourvil l’a chanté pour la première fois il y a cinquante-sept ans. Quelques-unes des autres versions ont déjà résonné dans le village. «On a choisi par exemple celle de Maurane et nous nous coordonnons, chaque soir c’est la même qui est proposée dans tout le village.»

Manuella Maury en a reçu une de Michel Bühler et lance d’ailleurs un appel aux artistes et aux musiciens pour réunir d’autres déclinaisons qui pourront rythmer cette poétique balade qui fait danser des lumières sur des ombres.

 

Infos pratiques

Toutes les versions peuvent être adressées à manuella.maury@rts.ch

 

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