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Coronavirus: l'école reprendra par étapes en Valais

Les écoliers valaisans retrouveront bel et bien les classes le lundi 11 mai, mais le retour se fera progressivement, par des petits groupes durant la première semaine pour le niveau primaire et pendant un mois au moins pour les cycles d’orientation. Les UAPE augmentent le nombre de places disponibles.

30 avr. 2020, 14:25
Les élèves valaisans retrouveront les classes le 11 mai, par étapes.

Si les élèves valaisans reprendront bel et bien le chemin de l’école le 11 mai, ils le feront par étapes. «On veut y aller prudemment pour éviter un redémarrage de l’épidémie», a lancé Christophe Darbellay, chef du Département de la formation, lors de la conférence de presse de jeudi après-midi.

La reprise implique des principes sanitaires. «Mais il faut dire que les enfants de moins de 10 ans  représentent seulement 1% de personnes malades du coronavirus. Le pourcentage est de 2% pour les personnes de moins de 18 ans», a ajouté Christophe Darbellay. 

A l’école primaire, les classes seront partagées en demi-groupes pendant la première semaine de reprise. Dès le 18 mai, les classes de 1H à 8H seront de nouveau complètes.

Quatre semaines au moins en petits groupes au cycle d’orientation

Au cycle d’orientation, les classes seront séparées en deux parties pendant quatre semaines au moins. 

Quant à la distanciation sociale des 2 mètres, elle ne sera pas appliquée entre les élèves. «Elle n’est pas exigée selon la Confédération», souligne Christophe Darbellay.

Structures d’accueil flexibles: le nombre de places sera augmenté

Dès le 11 mai, les structures d’accueil de la petite enfance, les crèches et les UAPE, reprennent un fonctionnement normal «avec quelques aménagements», a annoncé Christian Nanchen, chef du Service cantonal de la jeunesse. Le nombre de places sera temporairement augmenté.

Les crèches pourront accueillir désormais jusqu’à 10 enfants par groupe au lieu de 8 auparavant, et les UAPE peuvent accueillir jusqu’à 15 enfants par groupe au lieu de 12. «Ces structures vont être encore plus demandées qu’avant le virus, car les grands-parents de plus de 65 ans ne peuvent plus garder leurs petits-enfants», a expliqué Christian Nanchen.

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