Les banques suisses sont, dans l’ensemble, très bien armées pour faire face à la crise du coronavirus. Néanmoins, certains établissements pourraient payer cher d’avoir beaucoup prêté aux entreprises les plus affectées par les fermetures forcées et les restrictions, à commencer par les voyagistes, les hôtels, les restaurants et les acteurs de l’économie touristique en général.
Cet avertissement a été lancé mercredi matin par Mark Branson, le directeur de la Finma (le gendarme des banques et des assurances), lors d’une vidéoconférence consacrée aux risques auxquels fait face le secteur financier. «Il n’est pas exclu qu’une petite banque ou assurance soit mise en difficultés en raison de pertes significatives sur ses engagements financiers auprès d’entreprises rendues insolvables par la crise», a souligné le haut responsable. Aucun nom n’a été mentionné, mais les instituts les plus menacés sont ceux qui concentrent leur activité dans les régions touristiques et qui comptent de nombreux...