Ils sont coach, entraîneur, organisateur d’événements ou gérant d’une structure sportive. Ils sont surtout indépendants, privés bien malgré eux de revenus et ne peuvent bénéficier du chômage. Depuis deux semaines, ils tournent en rond et espèrent un retour à la normale dans les plus brefs délais. «Ce virus tombe au moment où les gens avaient envie de ressortir leurs clubs de golf», enrage Steve Rey, ancien professionnel, désormais entraîneur sur le Haut-Plateau. «Cela ne fait qu’une année et demie que je suis totalement indépendant. Heureusement, ma femme travaille. De nature optimiste, je préfère aller de l’avant plutôt que d’être inquiet pour l’avenir.»
Yannick Fattebert, moniteur de tennis et organisateur d’événements, n’a plus le moindre revenu puisque les terrains sont fermés. «Ma chance, c’est que je n’ai ni...