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Coronavirus: «Etre trop optimiste pourrait s’avérer dangereux.» L’interview de Nicolas Troillet

Pertinence ou non de parler des cas positifs, méfiance plus grande d’une partie de la population face aux spécialistes et aux politiques ou encore gestion du traçage: Nicolas Troillet évoque tous les sujets qui font débat aujourd’hui à propos du coronavirus.

06 oct. 2020, 05:30
Nicolas Troillet , médecin-chef des maladies infectieuses à l'Hôpital du Valais

Nicolas Troillet, le Valais compte aujourd’hui près de 20 cas quotidiens de Covid. On revient donc aux mêmes proportions qu’au mois de mars, au début de la crise. Pourtant, il y a très peu d’hospitalisations. Comment l’expliquer?

Il est vrai que le nombre de cas quotidiens est aussi élevé ces jours qu’à la mi-mars, alors que les hospitalisations augmentaient fortement. Mais nous détectons aujourd’hui des cas qui n’étaient pas testés ni comptabilisés au printemps. Durant cette période, seules étaient testées les personnes avec risque de complications, celles qui étaient hospitalisées et le personnel sanitaire. Or actuellement, la majorité des cas positifs ne répondent pas à ces caractéristiques. Par exemple la semaine du 23 septembre, 83% d’entre eux avaient moins de 60 ans et 52% moins de 40 ans. Ces personnes risquent moins de présenter une forme grave de Covid-19 et donc d’être hospitalisées.

«Avec les mêmes règles de test qu’au...

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