Comment avez-vous vécu l’annonce de l’annulation des spectacles culturels?
Nous avons été les premiers à annuler les représentations. A ce moment-là, il y avait déjà l’interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes. Nous avons alors pris contact avec les autorités sanitaires qui nous ont fortement déconseillé de maintenir le spectacle, d’autant plus que l’on comptait parmi nous des personnes à risque qui s’étaient rendues en Italie quelque temps auparavant.
De plus, on avait un spectacle qui approchait les 1000 personnes, voire plus. Annuler une seule représentation n’aurait pas fait sens. Nous avons ainsi pris la décision de reporter «Le barbier de Séville» à l’année prochaine. Une semaine plus tard, étaient interdits les rassemblements de plus de 50 personnes.
Quelles sont, pour vous, les conséquences économiques?
Nos sponsors, dans l’ensemble, ne nous ont pas réclamé le remboursement des montants qu’ils nous avaient octroyés. Nous avons ainsi pu payer tous les...