Le 28 octobre dernier, la Confédération a imposé le port du masque à l’extérieur dans les zones piétonnes à forte affluence. Le Valais n’échappe pas à la règle.
A Monthey, première ville du canton à avoir défini ces zones, les habitants devront porter le masque lorsqu’ils se promèneront dans l’hypercentre. L’avenue de la Gare, envisagée dans un premier temps, a finalement été laissée de côté. «Les communes doivent prendre des mesures dans les rues les plus fréquentées. Comme Monthey n’est pas une très grande ville, le centre du centre suffit», explique son président Stéphane Coppey.
Le périmètre où le masque de protection sera obligatoire. (source: Ville de Monthey)
Concrètement, une dizaine de rues de la ville chablaisienne sont concernées. Le masque n’est ainsi pas imposé à la sortie des écoles, même s’il doit être mis si la distance de 1,50 mètre ne peut pas être respectée.
L’obligation de porter le masque dans cette zone entrera en vigueur lorsque la signalisation, un marquage au sol, aura été mise en place. «Ce sera vraisemblablement le cas entre la fin de cette semaine et le début de la suivante», précise l’élu PDC.
La Ville fera-t-elle appel à la police pour contrôler le port du masque dans la zone? «Non. Pour l’instant, nous avons décidé de ne pas sanctionner, mais de sensibiliser la population. Nous espérons qu’elle jouera le jeu», insiste-t-il.
Pour rappel, la Confédération a donné la compétence aux communes d’étendre l’obligation du port du masque dans les zones à forte affluence. «Nous avons pris note de cette décision», déclare celui qui est aussi président de la Fédération des communes valaisannes. «Nous avons dû admettre qu’il est difficile pour le canton de déterminer quelles rues des 126 communes du canton doivent faire l’objet de mesures. Il y a notamment des différences entre celles de plaine et de montagne, entre les villes et les villages.»
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Et dans les autres villes valaisannes?
Les autres grandes villes du Valais romand n’ont pour l’heure pas défini leurs rues très fréquentées. A Sion, la décision ne sera pas prise avant la séance du Conseil municipal de ce jeudi. «Nous analysons actuellement la situation avec la police», déclare le président Philippe Varone.
A Sierre, Katrine Briguet, chargée de communication, assure que la Ville est «en train de prendre une décision», mais qu’elle n’arrivera elle aussi «pas avant jeudi».
Et à Martigny? «Nous sommes en train de regarder ça et allons bientôt trancher», indique la présidente Anne-Laure Couchepin Vouilloz.