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Coronavirus et école: une pétition de 700 parents sera remise vendredi au Service de l’enseignement

Plusieurs mamans et papas valaisans ont signé une pétition en ligne demandant l’annulation de la reprise de l’école le lundi 11 mai. Le Service de l’enseignement affirme que «la reprise est prudente».

06 mai 2020, 18:00
Plusieurs parents valaisans envisagent de ne pas amener leurs enfants à l'école lundi.

Une pétition pour «l’annulation du retour à l’école» en Valais sera transmise vendredi, par mail et par courrier postal, au Service de l’enseignement cantonal et au conseiller fédéral Alain Berset. Elle comporte plus de 700 signatures, toutes issues de parents valaisans inquiets.

«Nous demandons que le retour à l’école du 11 mai soit annulé car nous estimons que la sécurité des enfants n’est pas garantie. De nombreux articles scientifiques prouvent que les enfants peuvent être porteurs du virus, contrairement à ce qu’affirme l’Officie fédéral de la santé (OFSP). Et nous ne voulons pas faire courir ce risque à nos enfants pour des raisons économiques», souligne Anna-Belle Diaz, auteure de la pétition.

Cette maman d’Ollon, qui a trois enfants dont deux scolarisés, continuera donc à faire l’école à la maison jusqu’à la fin de l’année scolaire. «J’ai des certificats médicaux pour mes deux filles asthmatiques mais, même si je ne les avais pas, je n’emmènerais pas mes enfants à l’école lundi», ajoute-t-elle. 

Le Service de l’enseignement applique les mesures de l’OFSP

De son côté, Jean-Philippe Lonfat, chef du Service de l’enseignement, dit n’avoir pas connaissance de cette pétition valaisanne. «Vous me l’apprenez», souligne-t-il. S’il affirme «comprendre les inquiétudes des parents», il précise que «l’école valaisanne suit les recommandations de l’OFSP et celles des pédiatres qui encouragent la reprise des cours en classe et montrent que les risques sont très minimes». Il reste confiant car «la reprise est prudente. Les mesures sont prises pour protéger les enseignants, les enfants et en particulier les personnes vulnérables.»

Par ailleurs, argumente Jean-Philippe Lonfat, «si aucun médicament ou vaccin n’est trouvé dans les prochaines semaines, les mêmes questions reviendront en août, octobre ou janvier. Peut-on continuer à vivre enfermés jusqu’en janvier?» interroge-t-il.

 

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