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Coronavirus: en Valais, les confinés se livrent au balcon

Comme beaucoup, elles sont chez elles. Sept personnes ont accepté d’être immortalisées dans leur vie de tous les jours et de nous raconter leur confinement.

A Haute-Nendaz, Antony Rousset profite de cette vie sans lendemain.

Ils partagent une réalité qu’ils vivent chacun à leur façon. Le confinement, qu’il soit strictement appliqué ou non, a bousculé nos habitudes pour façonner un quotidien singulier. Ils sont sept à nous raconter le leur, à partager avec nous de belles anecdotes ou des craintes. Ils se dévoilent sous l’œil de notre photographe. Et à travers ces quelques lignes.

Des casseroles aux cimes

«Le 16 mars, tout s’est arrêté d’un coup.» Antony Rousset, sous-chef de cuisine dans un établissement nendard, garde encore en bouche un «sentiment étrange». Ce lundi-là, une fois les nettoyages terminés, le trentenaire rentre chez lui. Il cogite. Peu à peu, les doutes se métamorphosent en craintes. «Nous avions surtout des inquiétudes sur le plan financier», se remémore celui qui, depuis, touche le chômage partiel.

Antony Rousset se retrouve alors dans son appartement. Réseaux sociaux, téléphones, apéros en petits comités jalonnent des journées «sans lendemain», dit-il. «Ça...

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