«J’avoue avoir été choquée par les images montrant les files d’attente des personnes venant chercher de la nourriture à Genève», lance Marylène Moix, directrice de la Croix-Rouge Valais. Même si la situation ne semble pas aussi dramatique en Valais – notamment en raison d’une présence réduite de sans-papiers sur le territoire cantonal – elle se péjore pour de nombreux Valaisans depuis le semi-confinement.
«Nous voyons par exemple des personnes qui avaient déjà un petit salaire, comme des serveurs, qui, en perdant leur travail, se retrouvent dans une situation très compliquée. Comme ils ne reçoivent pas l’entier de leur salaire au chômage, ils n’arrivent plus du tout à tourner», raconte Marylène Moix.
Plusieurs indépendants se retrouvent démunis ainsi que des mamans célibataires qui, avant le coronavirus, cumulaient les petits jobs pour boucler les fins de mois. «Parfois, c’était du travail au noir. Elles n’ont donc droit à rien quand elles perdent...