Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Coronavirus: «En nous faisant tous vacciner, nous pouvons en finir avec l’épidémie d’ici 2 mois»

Le président de la task force scientifique de la Confédération Martin Ackermann ne veut néanmoins pas parler de vaccination obligatoire en Suisse. De son côté, l’OFSP appelle les Suisses non vaccinés à se faire tester à leur retour de vacances.

03 août 2021, 15:36
/ Màj. le 03 août 2021 à 16:08
Le président de la Task Force scientifique a appelé les indécis à se faire vacciner avant l'automne.

«Nous avons en Suisse les meilleurs vaccins, en quantité suffisante», a répété mardi le président de la Task Force scientifique Martin Ackermann. Il a appelé les indécis à se faire vacciner avant l’automne, surtout les plus de 50 ans.

«Nous allons tous être infectés, que ce soit par le vaccin ou par le virus lui-même», a souligné le professeur de l’EPFZ, pour qui il est nettement préférable de l’être par le vaccin, qui protège des formes graves et du Covid long.

Nous allons tous être infectés, que ce soit par le vaccin ou par le virus lui-même.
Martin Ackermann, président de la Task Force scientifique

«Faites-vous vacciner dès que possible», a-t-il ajouté, estimant que «nous avons la possibilité d’en finir avec l’épidémie d’ici deux mois».

Il reste en Suisse trois millions de personnes non immunisées, ce qui pourrait en cas de flambée conduire à une nouvelle surcharge du système de santé, selon le Pr Ackermann. Il s’agit donc de «réduire autant que possible la proportion des non-vaccinés chez les plus de 50 ans».

Par ailleurs, le vaccin offre une meilleure protection que les anticorps développés suite à la maladie, a relevé Virginie Masserey. Comme son collègue, elle a appelé les indécis à se faire vacciner avant l’automne.

Les effets de la vaccination sont clairement visibles.
Linda Nartey, vice-présidente de l’Association des médecins cantonaux de Suisse

Vice-présidente de l’Association des médecins cantonaux de Suisse, Linda Nartey a indiqué que de gros efforts sont faits et seront encore faits ces prochaines semaines pour proposer des offres de vaccination à bas seuil. «Les effets de la vaccination sont clairement visibles», a-t-elle déclaré, espérant que cela contribuera à convaincre les hésitants.

La situation est pour l’heure «contrôlable» dans les cantons, selon elle, bien que le traçage des contacts reste parfois difficile en raison de données lacunaires. Le lieu de travail reste un endroit à risque, a encore relevé Mme Nartey, médecin cantonal dans le canton de Berne.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias