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Coronavirus: en manque de contact social, les Valaisans télétravaillent moins

Le niveau de trafic sur les routes valaisannes indique que l’obligation de télétravail est moins respectée que lors de la première vague. Ce serait moins la faute des entreprises que la volonté des employés. La lassitude a gagné sur la peur de la pandémie et le besoin de contact est plus fort.

16 févr. 2021, 17:57
Le volume de trafic indique que le télétravail est moins pratiqué qu'en avril 2020. Image d'illustration.

Les routes valaisannes présentent peu de signes de télétravail. Depuis le 18 janvier, le Conseil fédéral l’a pourtant rendu obligatoire «partout où c’est possible sans efforts disproportionnés» pour les entreprises. Or, selon les données du Service de la mobilité, le trafic a moins diminué que lors du premier confinement. Au mois d’avril 2020, il avait baissé à 62% de la moyenne des quatre années précédentes, en Valais. En ce début de février, la charge est de 84%.

30% de plus qu’en avril

Le canton dispose de douze compteurs disséminés à des points stratégiques, en plaine et dans certaines vallées. Celui où le trafic est le plus élevé se situe sur la transversale à l’est de Sion. 27 476 véhicules l’ont empruntée durant la deuxième semaine d’avril 2019, sans compter le week-end. Ils n’étaient plus que 14 597 en 2020, soit une baisse de 45%. Mais durant la première semaine de...

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