Ils ne rouvriront pas avant le 30 avril au moins. Comme d’autres branches de l’économie, les bains thermaux valaisans s’attendent à être fortement affectés par les mesures anti-coronavirus.
Président du groupe Boas, qui possède les Bains de Saillon, Bernard Russi parle d’un «véritable drame». «Selon la durée des fermetures, ce virus pourrait être fatal pour des établissements.» Il effectue un rapide calcul. «A Saillon, on perd 80 000 francs par jour d’inactivité. On ne dure pas longtemps dans ces conditions.»
On savait que les bains thermaux ne roulaient pas sur l’or. Mais un aussi grand groupe que Boas n’a-t-il pas les reins suffisamment solides pour affronter un mois et demi de fermeture? «C’est une catastrophe pour nous aussi», répète Bernard Russi. «Il faudra trouver des solutions très rapidement.»
10 milliards insuffisants
Les quatre exploitants de thermes que nous avons contactés citent tous le chômage partiel, qui permet aux employés sur...