Si le semi-confinement est difficile à supporter pour la population en général, il l’est encore plus pour les personnes fragiles. A l’image par exemple des femmes et des hommes accompagnés par la fondation Chez Paou, qui accueille des personnes sans domicile fixe depuis 1994. «Pour certains de nos résidents, cette situation est très anxiogène, ça se voit qu’ils ont besoin de parler davantage. Ils essaient de vivre au jour le jour sans trop penser à la suite», explique Valérie Luisier, responsable de secteur au lieu d’accueil d’urgence à Sion.
En temps normal, la maison sédunoise de la fondation est fermée entre 9 et 17 heures. Mais, coronavirus oblige, les horaires ont été adaptés. «Aujourd’hui, nous ne fermons que de 10 heures à 13 h 15. Plusieurs résidents vont chercher à manger à l’Hôtel Dieu qui maintient les repas à l’emporter», ajoute Valérie Luisier.