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Coronavirus: avec la fermeture des tea-rooms, les boulangers mangent leur pain noir

Après un an de pandémie, la vente de pains et de pâtisseries n’a pas baissé. Mais les boulangers qui comptent souvent sur un salon de thé pour arrondir les fins de mois voient leur chiffre d’affaires fondre.

26 mars 2021, 14:05 / Màj. le 27 mars 2021 à 05:30
Si la consommation de pain résiste à la pandémie, les boulangers doivent faire face à une perte liée à l'annulation des manifestations et à la fermeture des restaurants.

Il a pris une retraite anticipée qui n’était pas planifiée. Le Covid-19 a eu raison de la boulangerie de Jean-François Fournier à Basse-Nendaz. «Au village, il y a deux boulangeries et un magasin Volg qui vend aussi du pain. Jusqu’au coronavirus, le fait d’avoir aussi un tea-room nous aidait à rester rentables. Mais quand on a dû fermer cet établissement, ça a été très dur. On perdait de l’argent tous les jours.» Vendre une boulangerie fondée en 1919 et qui a vu se succéder trois générations de la famille n’a pas été facile, mais Jean-François Fournier a dû s’y résoudre.

Les magasins s’en sortent

Président de l’Association valaisanne des artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs, Albert Michellod reconnaît que le manque à gagner sur l’exploitation des salons de thé, de l’événementiel, le service traiteur et des livraisons aux restaurants est dur à gérer. «Mais les magasins s’en sortent plutôt bien. Et on a la...

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