Il a pris une retraite anticipée qui n’était pas planifiée. Le Covid-19 a eu raison de la boulangerie de Jean-François Fournier à Basse-Nendaz. «Au village, il y a deux boulangeries et un magasin Volg qui vend aussi du pain. Jusqu’au coronavirus, le fait d’avoir aussi un tea-room nous aidait à rester rentables. Mais quand on a dû fermer cet établissement, ça a été très dur. On perdait de l’argent tous les jours.» Vendre une boulangerie fondée en 1919 et qui a vu se succéder trois générations de la famille n’a pas été facile, mais Jean-François Fournier a dû s’y résoudre.
Les magasins s’en sortent
Président de l’Association valaisanne des artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs, Albert Michellod reconnaît que le manque à gagner sur l’exploitation des salons de thé, de l’événementiel, le service traiteur et des livraisons aux restaurants est dur à gérer. «Mais les magasins s’en sortent plutôt bien. Et on a la...