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Coronavirus: à Opus One, "on souffre mais on s'accroche"

Organisatrice de concerts et d’événements, l’entreprise nyonnaise Opus One tousse passablement depuis dix jours. Et son directeur, Vincent Sager, craint que les symptômes ne s’aggravent encore. Interview.

09 mars 2020, 20:30
Vincent Sager et son équipe vivent depuis dix jours une situation sans précédent. Et particulièrement douloureuse.

La bouteille de désinfectant trône sur le pupitre d’entrée des locaux flambant neufs d’Opus One, à l’Asse. Il n’empêche, le coronavirus a déjà violemment frappé l’entreprise nyonnaise, organisatrice de concerts et d’événements, et ici les visages sont loin d’être à la fête. Depuis ce vendredi 28 février, jour où Alain Berset annonçait les premières mesures helvètes pour limiter la propagation du Covid-19 sur le territoire. Dans le lot, l’interdiction des manifestations publiques de plus de 1000 personnes a sonné tout un secteur. Sonné, mais pas abattu, assure Vincent Sager, directeur d’Opus One.

Vincent Sager, comment allez-vous?

Je suis préoccupé. Extrêmement préoccupé. La situation pour nous est très difficile, et ce n’est pas un abus de langage! Depuis le 28 février, nous vendons en moyenne 50 à 70% de billets en moins. Or la billetterie, c’est 95% de nos revenus. Nous nous retrouvons ici sans outil de travail, en fait. Le...

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