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Coronavirus: à La Sage, Marlène Mauris réinvente le service de proximité

Tout est parti d’un coup de gueule. Pour permettre à ses clients de rester à la maison et après quelques comportements déplacés, Marlène Mauris a décidé de fermer son épicerie. Depuis La Sage, elle livre à domicile, et à dos d’âne.

26 mars 2020, 05:30
A La Sage, sur les hauts d'Evolène, les livraisons à domicile sont assurées par l'épicière Marlène, son voisin adolescent Dan et Nougat, une ânesse très coopérative.

L’aventure a comme un goût aigre-doux. A la fois amer et réconfortant. Elle réunit humanité, solidarité, mais aussi désillusion et révolte. Tout commence par un coup de gueule, au lendemain de ce fameux vendredi 13 qui a vu canton et Confédération édicter des mesures drastiques pour tenter de contenir l’épidémie de coronavirus.

Le samedi 14 mars, dans son épicerie de La Sage, sur les hauts d’Evolène, Marlène Mauris enregistre un meilleur chiffre d’affaires que n’importe quel jour des vacances de carnaval. Une bonne nouvelle? Seulement pour la comptabilité. Dans les faits, et dans le cœur surtout, c’est tout autre chose. Certains comportements de clients sont inadéquats, déplacés, impolis. L’anxiété du confinement peut-être et la peur de la maladie. La décision est prise instantanément: Marlène va fermer son épicerie. «D’autant que je me suis bien vite rendu compte qu’au sein de mon établissement, il serait impossible de respecter les distances de...

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